Inachevé.net

Site de création littéraire plus ou moins expérimentale

Sans-Titre(s)

Dernier ajout : 27 juillet 2011.

Parce que le "Sans-Titre" n’est pas réservé aux peintres, sculpteurs et autres plasticiens...

Ce sont donc là des textes sans titre, exercices sans thème particulier, écriture approximativement automatique, fictions sans direction...


| Un texte au hasard |

  • Sans-Titre I

    23 juin 2008

    Suite I

    Résumé des épisodes précédents : Romain est un jeune homme discret, petit, qui habite un appartement étrange et polymorphe, et travaille en cravate. Il ne lui pas encore arrivé grand chose.
    Un jour qu’il ne s’y attend pas, mais alors pas du tout, il est appelé en plein travail par le directeur de la boîte. Son bureau est au sommet de la tour, quarante intimidants étages au-dessus.
    L’ascenseur est vide. Bizarre, normalement, y a tout le temps plein d’allers et venues entre les étages dans (...)

    Lire la suite...

  • Sans-Titre I

    24 juin 2008

    Suite II

    Résumé des épisodes précédents : Xavier est un jeune homme discret, petit, qui habite un appartement étrange et polymorphe, et travaille en cravate. Il vient d’être promu à la direction du conseil en cravate par son patron bonhomme derrière son vaste bureau.
    Quand il redescend parmi ses semblables, la nouvelle a déjà fait le tour des bureaux et ils l’accueillent tous à grands renforts de cravates multicolores jetées au plafond pour parfaire le tableau.
    Pour fêter ça, on sabre la (...)

    Lire la suite...

  • Sans-Titre VII

    12 juin 2008

    | Souvenir — souvenir gênant et amusant à la fois |

    La première fois que je l’ai rencontrée, j’y suis allé sans arrière-pensée. Tout dans mon discours, mon ton et ma posture, indiquait le mode de la séduction ouverte, sans ambages ni embarras. Ce n’est que très tard dans la soirée, je crois, que j’ai découvert qu’elle était mariée (« Mariée ! Deux enfants ! ») avec l’une des stars de la soirée.
    Très jolie femme, intelligente, ouverte, à la fois posée et avec quelque chose de pétillant au fond des yeux. Soit dit en passant, elle et son (...)

    Lire la suite...

  • Sans-Titre VI

    10 juin 2008

    Se retrouver.
    Trouver où l’on est bien.
    Trouver où l’on est où l’on veut être.
    Coïncidence de tout ça (c’est nul, mais c’est comme ça).
    Mine de rien — profiter. Coiffure — identique. Identicité. Bague — yeux plissés, intéressés ou poseurs, qu’en sait-on.
    Lunettes sur le front, cure dent entre les dents, petits tics bizarre autour des lèvres.

    Lire la suite...

  • Sans-Titre V

    10 juin 2008

    Envie de lui piquer son élastique.
    Non, ce n’est pas une petite madeleine. Pas la mienne en tous cas. Mais qui n’a jamais joué à ça dans la cour de récréation ? Quel petit garçon, du moins…
    Tirer sur l’élastique, la queue de cheval douce et épaisse qui glisse entre les doigts et ce petit bout de rien au fond de la main, promesse. Et c’est parti. On court. Pas trop vite, par embardées, faut attendre que la petite fille (jolie) réagisse, poursuive à grands cris, frôle même avec un sourire, (...)

    Lire la suite...

  • Sans-Titre IV

    9 juin 2008

    What is it that made 2007 such a great year and 2008 such a bad one ?
    More and more, happiness fades away.
    I have to get rid of this notebook too. It’s clearly bad luck or, at best, it doesn’t bring good things as a Moleskine would.
    Nobody believes in such a notebook. Nobody. It’s no use : how could I believe in it myself ?
    La gorge brûle, l’oreille gauche lancine de temps à autre, le reste n’est pas super dans ses baskets, c’est le moins qu’on puisse dire.
    Travailler, dormir, écrire, (...)

    Lire la suite...

  • Sans-Titre I

    28 février 2008

    Je déteste ce carnet de notes. J’en suis bien triste puisque c’est un cadeau (de ma mère), mais je n’y peux rien : je ne l’aime pas du tout. C’est très désagréable d’y écrire. Le toucher en est sec, rugueux et poussiéreux, pas du tout agréable, l’odeur est celle d’un mauvais papier, âcre et asséchant la bouche — les dents, même, ne sont plus pareil sous la langue lorsqu’on l’ouvre et qu’on y écrit. Sous le stylo, le papier est rêche, la plume peine à courir, et l’écriture n’est jamais que (...)

    Lire la suite...



Dernier ajout : 24 avril. | SPIP

Si l'un de ces textes éveille votre intérêt, si vous voulez citer tout ou partie de l'un d'eux, vous êtes invités à contacter l'auteur.