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5 octobre 2007 — 1 h 02

jeudi 24 juillet 2008, par Jérémie Szpirglas

L’élégance comme problème. L’élégance du port, du vêtement, de l’esprit. Est-ce que ça peut se rapporter à l’âme, l’élégance ? Ce n’est pas que ce soit superficiel, mais c’est presque gratuit (attention, c’est dur, mais c’est gratuit quand même).

Savoir décrire une atmosphère sans s’étaler, sans user de vagues métaphores. Deux ruches ne se ressemblent que de loin. On ne peut user de termes qui s’appliqueraient à deux situations différentes, à deux bars différents, à deux moments espacés dans le temps. Des similitudes, certes, mais des nuances non négligeables. On ne peut pas non plus se contenter d’une description individuelle de chacun (compter les filles mignonnes, décrire leurs tenues). Dans un cas comme celui-ci, qui fait tout le sel de l’exercice, le tout n’est pas la somme des parties. Je vois beaucoup (bois beaucoup aussi), retranscris peu et n’arrive pas à distinguer l’élément perturbateur, particulier, unique.

Revient à l’esprit l’image de mon appartement, en constante et lente évolution, certes, mais qu’on peut aisément, sur une période de peu de mois, considérer imperturbable en propre. Pourtant, les livres, les disques, les meubles bougent, les draps changent, la vaisselle se fait et se défait. Multitude de détails.

Mais cette image est faussée. Une ambiance de bar ne peut s’y comparer. C’est beaucoup plus complexe que ça.

Les mâchoires qui tombent, toutes en même temps, les regards concentriques, les exclamations des mâles ou les yeux rêveurs des filles.