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Contourner l’obstacle
C’est reprendre sans reprendre. C’est procrastiner. S’attaquer autre chose que le plus urgent, en pensant que ce sera plus simple — ironie de la chose : si cette tâche secondaire devenait soudain la plus urgente, on la contournerait certainement pour s’attaquer celle qui prendrait alors sa place.
Question de pression, finalement.
L’urgence de la tâche, la rend plus ardue, car on doit non seulement s’y atteler plus tôt, mais aussi atteindre la qualité attendue dans ce même laps de temps. D’où un refus de l’obstacle.
D’où l’idée suivante : se leurrer soi-même. Se tendre un piège. Tenter de se persuader que la tâche principale est secondaire, et vice versa. Pas s »r que ça marche. Pas s »r que l’esprit se laisse prendre aussi aisément.
Jusqu’ici en tout cas, ça n’a jamais fonctionné. On a beau faire, on y voit clair dans son propre jeu. On a beau dire que c’est pour son propre bien, c’est bien joli tout ça, mais faudrait voir voir pas se prendre pour un imbécile non plus.
Comme dirait l’autre : « Caramba, encore raté ! »
Mais ne désespérons pas. Un jour, ça se débloquera, on trouvera le trou de souris, le truc, l’astuce.
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