La nuit dernière était typique printanière douce et humide, la matinée d’aujourd’hui est tout autant typique printanière douce grise triste non pas humide mais démotivantes et sans personnalité.
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Articles les plus récents
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Paris — 26 mai 2008 — tard dans la matinée
26 mai 2008, par Jérémie Szpirglas -
Paris — 25 mai 2008 — vers minuit
26 mai 2008, par Jérémie SzpirglasNuit typique d’un Paris printanier. Doux, mais on supporte la veste ; humide, mais sans parapluie ; calme et agréable.
Une nuit idéale, parait-il, pour voler en Ultra Léger Motorisé, comme je l’ai appris ce soir d’un apparemment spécialiste. Et je suis tout prêt à le croire.
Aussitôt ai-je écrit ces lignes que, considérant le ciel parisien, je me souviens de ce passage (je crois que c’était Sodome et Gomorrhe), dans lequel le point noir d’un avion, suivi par son bourdonnement aigu et (…) -
Rennes — 25 mai 2008 — 8 h 15
25 mai 2008, par Jérémie SzpirglasCiel pur, air vivifiant sans être frais. Soleil déjà haut, doux sans réchauffer encore.
Dans le quart d’heure de marche entre l’hôtel et la gare, de petits nuages ramassés et filandreux ont envahi une partie du ciel.
La ville est vide tarde à se réveiller. Ma valise roule sur les courts pavés, remplit les rues d’un brouhaha régulier et sourd. -
Rennes — 24 mai 2008 — tard le soir
25 mai 2008, par Jérémie SzpirglasIl a plu par intermittence pendant toute la journée ici.
Dans le train, je pouvais voir défiler le ciel qui changeait, du gris moyen au gris foncé, parfois complètement obscurci par de gros nuages pluvieux et familiers, qui pesaient sans menacer.
Dès que j’ai mis le pied dehors, l’atmosphère humide et tiède de la ville s’est imposée à moi et ne m’a pas lâché de la soirée. Ce mélange d’humidité et de tiédeur ne peut susciter qu’une seule sensation : la moiteur. Il fait moite et on se sent (…) -
Paris — 24 mai 2008 — petit matin
24 mai 2008, par Jérémie SzpirglasC’est une nuit calme. Le ciel est très légèrement voilé d’une fine couche de nuages éclairés par l’orange jauni de l’éclairage parisien. Un voile à la fois diffus et suffisamment lâche pour laisser apparaître de minuscules trouées de ciel plus sombre un peu partout.
Quelques voitures, une très douce rumeur, lointaine. Il ne fait pas froid, mais la petit brise qui semble venir du Nord-Est suffit à faire frissonner.
C’est une nuit calme de printemps. La ville est encore endormie, mais (…) -
Mieux écouter
23 mai 2008, par Jérémie SzpirglasComprendre cette agitation, la confronter aux
sourires et aux yeux malicieux
tour à tour fixés et glissants, le minois
tourné coquettement
comprendre son impatience
comprendre le pourquoi de ma solitude
comprendre le pourquoi de l’aléatoire
temporel
qui n’a en apparence rien à voir avec
une coiffure, une période, un vêtement
ou même une odeur
comprendre ce qui se passe pourquoi oui et
pourquoi non comprendre comment être
comment on doit être comment savoir aussi (…) -
30 décembre 2006
23 mai 2008, par Jérémie SzpirglasEssai d’étude. Décryptage, confusion, exubérance. Qu’est-ce que ça donne entre ami(e)s ?
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14 décembre 2006
23 mai 2008, par Jérémie SzpirglasEn rentrant d’un concert à la Cité de la Musique, je m’arrête un moment au bar pour me détendre et prendre un verre. J’écris. De longs passages me viennent tandis que mon oreille traîne de droite ou de gauche.
Et, comme un encart publicitaire, comme un teaser de la suite, les deux mecs à ma gauche parlent sexe. Leurs récits ressemblent davantage à des histoires romancées (exponentiellement) et à des fantasmes (par ailleurs fort communs) qu’à du vécu réel. -
7 décembre 2006
23 mai 2008, par Jérémie SzpirglasJe retrouve par hasard une jeune fille croisée tout à l’heure dans le métro — elle s’était assise à côté de moi. À présent installée en face de moi, elle m’amuse au plus haut point. Je suis dos au mur et elle fait donc face à la glace qui le couvre intégralement. Toutes les trois à cinq secondes, elle jette un coup d’œil au miroir derrière moi, pour se contempler un court instant, ou pour réajuster sa coiffure, refaire et défaire telle ou telle mèche, avec un résultat aussi imperceptible que (…)
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Un jour, entre le 19 et le 26 novembre 2006
23 mai 2008, par Jérémie SzpirglasElle est mignonne. Son rire et son sourire sont légers et pétillants. Elle est si naturelle et épanouie que je fonds sans rémission. Simple. Simplement habillée, simplement maquillée, simple dans ses manières. Je commence à détester cordialement et doucement le type assis en face d’elle, qui n’est pas son copain mais est peut-être en train de le devenir. Elle a l’air d’être assez fine, sans pour autant se poser trop de questions. Lui est un science-potard ingrat, sans doute brillant, (…)