Nombreux et beaux cumulus bien blancs qui courent vers le Nord Est, vent en rafales parfois violentes, air assez doux, mais plus de pluie. Tout ça ressemble beaucoup à un ciel de traîne. Mais celui qui traîne n’est pas dans le ciel, il est à son clavier.
Site de création littéraire plus ou moins expérimentale
Articles les plus récents
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Paris — 28 mai 2008 — fin de matinée
28 mai 2008, par Jérémie Szpirglas -
Paris — Nuit du 27 au 28 mai 2008
28 mai 2008, par Jérémie SzpirglasAprès une journée qui n’a cessé de pleuvoir — pas un seul instant sans une goutte de pluie —, après une fin de soirée torrentiellement orageuse (avec la foudre tombée à moins de 300 mètres de moi — comme quand j’étais gamin, je compte toujours les secondes avec un éclair, habitude source d’excitation et de plaisirs fugitifs... foudroyants —), voilà une nuit enfin sèche... Enfin, sèche...
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Que dire d’elle ?
27 mai 2008, par Jérémie SzpirglasOriginellement écrit dans le cadre de T.A.B.P., mais qui trouve sa place ici aussi, d’une certaine manière.
Jugement de valeur et jugement qualitatif.
Une femme peut être jolie, c’est à la fois une valeur et une qualité. D’ailleurs, ce dernier mot a un sens un peu trouble. Toujours le problème du critique. Un adjectif, qualitatif par essence, devient jugement de valeur aussitôt placé dans une phrase de critique. Ou du moins le danger est fort grand de le voir devenir.
La mise en mot, (…) -
Fin janvier ou début février 2007 (II)
27 mai 2008, par Jérémie SzpirglasDes groupes viennent et repartent.
Des gens boivent (beaucoup).
D’autres discutent de choses et d’autres, pas bien passionnantes mais il faut bien vivre, communiquer.
Des tables sont bancales, des verres se renversent à demi.
Mon voisin a l’air sympathique (mais ai-je le droit, ici, d’émettre un jugement de valeur ?) même s’il semble un peu vide (comment savoir ?).
Jugement de valeur et jugement qualitatif.
Une femme peut être jolie, c’est à la fois une valeur et une qualité. (…) -
Fin janvier ou début février 2007
27 mai 2008, par Jérémie SzpirglasCe soir, il y a à la fois trop de choses qui se passent et trop peu d’événements. L’ordinaire est non seulement banal, il est ennuyeux, rien qui puisse se remarquer, comme une uniformité bruyante. Un mur d’événements qui empêche toute description de l’un d’eux en particulier.
Je pourrais parler d’un petit coup d’œil qu’on vient de me lancer, mais il est à mon avis tellement fortuit, involontaire et inconscient — je suis seulement sur le passage de son regard balayant par instants une (…) -
Paris — 27 mai 2008 — matin
27 mai 2008, par Jérémie SzpirglasDouce mélodie de la pluie sur le toit, rythmes non mesurés, apaisants.
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Paris — Nuit du 26 au 27 mai 2008
27 mai 2008, par Jérémie SzpirglasLa nuit sent bon. Pas aussi bon, certes, et pas aussi agréable qu’après la pluie vespérale qui a embaumé Paris de toutes les fragrances bourgeonnantes des quelques arbres qui traînent encore de part les avenues. Le festival s’est calmé.
La lune est assez basse dans le ciel, vers l’est. Elle est dans son dernier quartier, d’un jaune léger, et traversée de part en part par un long et fin nuage horizontal... Comme un demi coeur percé d’une flèche. Où est le reste ?
Pas un bruit, pas un (…) -
19 janvier 2007
26 mai 2008, par Jérémie SzpirglasEcrit dans le cadre de T.A.B.P., mais parti beaucoup trop loin : il faut le rattraper et le faire rentrer, en vrac, quelque part. Alors pourquoi pas ici ?
I’m through with love, I’ll never fall again. Et oui ! Bien que la solitude devienne de plus en plus insupportable, le pire est de voir ses espoirs constamment anéantis. Des espoirs éveillés par des regards, des mots, quelques gestes qui mettent l’imagination hyperactive en marche, entraînant la machine à fantasmes et le train infini (…) -
11 janvier 2007
26 mai 2008, par Jérémie SzpirglasPour la première fois apparaît dans mes notes le titre unificateur de "Tentative d’assèchement d’un bar parisien", qui ébauche une formalisation timide de cet exercice incertain que je suis en train de réaliser, avec enthousiasme pour le concept, mais sans grande conviction dans l’exécution.
Temps gris, lumière triste de fin de journée hivernale.
Peu de gens seuls ou, s’ils sont seuls, ils ont avec eux un journal, un livre ou, pour moi, un petit carnet pour écrire. Des habitués, souvent (…) -
lundi 8 janvier 2007 — vers 23 h 30
26 mai 2008, par Jérémie SzpirglasJ’entre, je m’installe, je repère immédiatement une petite demoiselle et j’écris.
Faisons semblant d’écrire, sur elle, pour voir. En ce moment, je ne sais qu’écrire. J’ai besoin de mettre de l’ordre dans mes idées, dans ce qui est déjà écrit. Besoin de savoir. J’ai besoin de tant de choses en somme. Et, ce soir, j’ai besoin de baiser. Disons le mot, n’ayons pas peur. J’ai absolument envie de baiser, même pas de faire l’amour. J’ai envie d’une bonne séance de sport en chambre, pour me (…)