C’est sans doute la seule chose que j’aie jamais aimée à la rentrée et pendant les quelques semaines qui suivaient.
Sortir de chez soi et découvrir, en descendant vers l’école collège lycée, qu’on a affaire à l’une de ces belles journées, rémanence ou persistance de l’été. La lumière la douceur la caresse du soleil qui n’a plus rien de menaçant comme il a pu l’être, même à la fin des vacances, font qu’on ne regrette pas (trop) de s’être levé si tôt.
Et puis c’est le début, on ne connaît (…)
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Strasbourg — 24 septembre 2008 — 8 h
24 septembre 2008, par Jérémie Szpirglas -
Strasbourg — Nuit du 23 au 24 septembre 2008
24 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasJe suis arrivé en fin d’après midi.
Sommes le 23 septembre, mais le paysage qui a accompagné mon trajet était celui d’un printemps vert éclatant. Aucune trace d’automne sur ce chemin, dans cette trouée vers l’est.
Sorti de la gare, c’est cette même joie de vivre printanière que disait la légèreté la fraîcheur de l’air et du soleil. Envie de présent.
À un détail près. Aucune promesse, ni dans cette fin de journée, ni dans le début de nuit qui suit (et certainement pas dans la soirée (…) -
25 septembre 2007 — 16 h
17 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasRéécrire.
Je ne suis pas assis à côté d’elle. Elle de l’autre côté de la pièce, dos au miroir, la lumière de ce qu’il nous reste d’été lui fait des yeux brillants, d’un vert sombre. Elle a une partition ouverte devant elle — je l’ai aperçue brièvement en entrant dans le bar, deux lignes de chant avec parole en italien je crois, deux lignes de piano —, elle ne penche que la tête, se concentre sur sa respiration, ses épaules immobiles, ses lèvres articulant chaque syllabe en frémissant (…) -
Un soir de septembre 2007
14 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasQuand l’exercice perd de plus en plus de son sel...
Les deux filles à côté parlent d’un café appelé "Rut" ! Et d’une soirée frénétique fameuse : elles doivent plus s’amuser à s’en rappeler, en parler entre elles qu’elle n’ont du le faire sur le moment.
« C’était bien cette année-là ! » « Carlos était déchaîné. » « Il est toujours déchaîné ! » Pas mal du tout comme rythme de conversation. Absolument inintéressant, mais pas mal du tout. Elles sont légères et pas très drôles, font chier, (…) -
Sans-Titre XIII
14 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasPas lourd gourd d’ivrogne fatigué, serait droit serait sûr serait illusion n’était quelque irrégularité de l’asphalte ; pas d’effort, muscles raidis, douleur discrète élance bas du dos, paupières mi closes, pas sans s’en rendre compte, avance, on verra, demi tour pourquoi pas, ça change quoi, finalement, aller demi tour, et puis de nouveau parce que bon, on en a vite fait le tour de tout ça quoi, continue, vous n’avez pas encore trouvé votre bonheur, je ne le cherche pas pourquoi le (…)
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18 janvier 2007
9 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasJe le vois souvent. Jamais avec les mêmes personnes. Pas l’attitude du dragueur, non. Il a chaque fois l’air différent. Sa tenue ne change jamais beaucoup, il est toujours habillé à peu près pareil. Varient la couleur de son T-Shirt, des lunettes noires ou non. Sinon pas grand chose.
Très sociable. Toujours en conversation. Être malléable, caméléon empathique de surface.
Je me demande si ce n’est pas un acteur qui travaille ?
Chaque jour il essaye un nouveau personnage, de nouvelles (…) -
Montreux — Nuit du 7 au 8 septembre 2008
8 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasÇa devait être comme ça au temps de Stravinsky, de Nabokov, de Sissy l’Impératrice.
La fin des beaux jours, la bonne société suisse (Oh ! quelle belle allitération !), la haute vaudoise, se retrouve sur cette Riviera d’un autre genre d’un autre monde. Vue sur le Léman, sur Évian et les Alpes françaises en face.
La fin des beaux jours, un vent d’ouest a soufflé toute la journée, repoussant les nuages dans le goulet de l’est, assombrissant le ciel montreusien (je suis désolé, c’est (…) -
15 novembre 2007 — 23 h 55
2 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasJeune fille légèrement vêtue à ma gauche. Toute de fraîcheur, elle s’essaie avec un certain succès à la sensualité.
Version alternative et plus élaborée du triangle (amoureux) sus-décrit.
Ils sont déjà ensemble. Toutes les conditions initiales déjà décrites sont réunies. Et les regards ont commencé dès mon installation à la table voisine. Elle évite de l’embrasser, fuit ses lèvres, baisse les yeux, gênée, quand il essaie ou après qu’il a réussi qu’elle a cédé. Elle se sent coupable et ne (…) -
30 octobre 2006 — 19 h 26
2 septembre 2008, par Jérémie SzpirglasIntrusion du monde extérieur, accompagné de ma propre intériorité, dans ce bar de l’objet, irruption de l’intimité dans l’exercice quand une demoiselle entre dans le bar et s’assied à côté de moi, rejoignant ses amis. Elle me dit quelque chose. Elle est toute jeune et sa fraîcheur la rend adorable, mignonne. Elle doit avoir dans les 18 ans, à peine.
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Elles sont trop fortes, mes amies !
29 août 2008, par Jérémie SzpirglasSuite à ça, voilà ci : Contributions de Cél. :I
Féïne était toute exitée, elle ne tenait plus en place.
Et moi, je me demandais :
"mais, qu’a Féïne ?" II
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Tout le monde se demandait :
Mais qu’a Liméro ? III
Zimondo revenait des champs. Il avait fait chaud aujourd’hui, il avait beaucoup sué.
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D’un coup, il tomba.
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Mon ami Nullard (…)