Lundi 6 avril

Sortie de sieste. Sieste nécessaire. Absolument. Impérieusement. Dommage que �« l’impérieux � » ait aujourd’hui des résonances si confinées, parce que ce mot n’est pas dénué pour moi d’un certain charme.
Donc sieste impérieusement nécessaire. Ou sieste impérieuse. Je suis au fameux J+8. Celui où le système immunitaire passe la surmultiplié. Pour certains (comme pour ma compagne), cela signifie un aggravement de tous les symptômes. Pour moi, j’ai l’impression que les symptômes certes reviennent, mais de manière assez diffuse. Sauf la fatigue : c’est un véritable abattement. Difficile de penser � autre chose.
En fin de semaine dernière, l’une des maîtresses de mon aîné a demandé comme devoirs � ses élèves de lui envoyer, par mail, une phrase par jour. Mon fils, toujours très obéissant (avec d’autres que ses parents) et vouant un amour démesuré � ses maitresses (tous messages se terminent par �« je t’aime, maîtresse � », dont il semble maîtriser � merveille l’orthographe), lui a écrit que nous étions tous malades… Elle s’est légitimement inquiétée et lui a proposé une petite visioconférence avec elle et son autre maîtresse (elles sont deux � s’occuper de la classe depuis le début de l’année). Il a ainsi eu le plaisir de ses DEUX maitresses, pour lui tout seul. Vision charmante de ce garçon si timide se tortillant devant l’écran, ne sachant trop que raconter, montrant fièrement les livres qu’il lit � son frère… Je l’aime.